Les monuments
Église
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Les cloches
L'église Saint Jean-Baptiste a été érigée en 1729 sous la direction du curé Jean-Pierre PAULY.
Elle possède 5 cloches
- la première, un cloche Ré pesant 1 750 kg pour un diamètre de 1,40 m
- la seconde, une cloche Fa pesant 1 000 kg pour un diamètre de 1,18 m
- la troisième, une cloche Sol pesant 700 kg pour un diamètre de 1,05 m
- la quatrième, une cloche La pesant 450 kg pour un diamètre de 0,95 m
- la cinquième, une cloche Do pesant 210 kg pour un diamètre de 70 cm
Si les 4 premières cloches ont été réalisées par la fonderie CAUSARD de Colmar en 1955, après que 3 cloches aient été réquisitionnées par les allemands lors de la seconde guerre mondiale, la cinquième cloche, la plus petite, date elle de 1540 ! Son origine est inconnue mais elle porte les inscriptions "santa maria mater dei ara pro nobis Mil V C te XXXX".
Il aura fallu la plus grande vigilance des habitants de la commune entre le XVIᵉ et la première moitié du XXᵉ siècle, pour qu'elle échappe aux convoitises des nombreux envahisseurs durant cette période.
La légende veut d'ailleurs que les villageois lui prêtaient un pouvoir surnaturel : ils la sonnaient à toute volée pour éloigner les orages du village. Elle remplissait si bien sa mission que, paraît-il, les voisins qui écopaient de tous les orages firent une réclamation, et les gendarmes de Puttelange-aux-lacs veillèrent à ce qu'on ne la sonnât plus par un temps orageux*.
Mairie
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Le bâtiment abritant la mairie est issu de l’ancienne maison de retraite qui avait été construite par la fondation Thiry.
La fondation Thiry avait été fondée après le décès de M. Pierre THIRY en 1910, lequel avait cédé tous ses biens à l’abbé BUCHHEIT avec la charge de les affecter à « l’entretien » d’une sœur garde-malades.
Jusqu’en 1937, une sœur infirmière été affectée à Saint-Jean-Rohrbach pour s’occuper des malades de la localité.
Après-guerre, la fondation Thiry bénéficia de dommages de guerre, lesquels fûrent utilisés pour construire une maison de retraite en 1950. Malheureusement les rentrées d’argent de la fondation, liées à location de terres agricoles, ne couvrirent plus les frais de l’établissement sanitaire. Aussi, après avoir été mise en adjudication en avril 1973, la commune de Saint-Jean-Rohrbach racheta l’immeuble le 17 mai 1978. C’est l’immeuble tel qu’il existait à l’époque qui sert aujourd’hui de mairie.
Buste du Général Éblé
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En novembre 1940, l’armée allemande a besoin de bronze pour fabriquer des canons. L’occupant décide donc de saisir le buste du général ÉBLÉ pour le faire fondre. Des ouvriers allemands viennent le déboulonner et le laisse au pied de son socle
pour venir le récupérer le lendemain matin. Dans la nuit, messieurs BARDA et STAUB, ne voulant pas qu’un général de Napoléon serve dans l’armée du IIIe Reich, s’emparent du buste et le mettent à l’abri au fond du puits de M. HEYMÈS. Il y restera durant toute la guerre. À la libération, les sapeurs-pompiers locaux seront mis à contribution pour vider le puits et remonter le buste du général pour qu’il puisse reprendre sa faction à côté du monument aux morts*.
Statue de Jeanne d’Arc
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Tout comme le buste du Général ÉBLÉ, il avait été réservé le même sort à la statue de Jeanne d’Arc. Aussi par une nuit obscure, messieurs Jean-Pierre DUFFLO, Joseph PRISTER et Jean-Pierre LAMBINÉ la descendirent de son piédestal et l’enterrèrent dans le jardin de Jean-Pierre DUFFLO non sans l’avoir abondamment graissée pour éviter qu’elle ne rouille*. Elle fût exhumée après la guerre et retrouva sa place à côté de l’église.
* : passages issus du livre Saint-Jean-Rohrbach de l'Abbé Jean FEITH.